Défense de la vallée

M. le Maire de Chambly a enfin déclaré accepter une Évaluation Environnementale cadrée par la Mission Régionale d’Autorité Environnementale.

Mme la Préfète a publié un communiqué de presse annonçant que M. le Maire de Chambly acceptait le principe d’une Évaluation Environnementale et que la reprise des travaux était imminente.

Nous sommes très satisfaits que M. le Maire ait enfin déclaré accepter une Évaluation Environnementale cadrée par la MRAe (Mission Régionale d’Autorité Environnementale).
Cependant, nous ne sommes pas assez naïfs pour croire aveuglément en des paroles de M. le Maire. Depuis trois ans, face aux graves infractions répétées, nous devons rester vigilants et exigeants pour que le préjudice écologique soit réparé.

Réunion publique sur le schéma de cohérence territorial de la communauté des communes Thelloise le 23 Mars 2021 à 18h30. Informons nous sur le projet de zone logistique de Chambly/Belle-Eglise !

La Communauté de communes Thelloise organise une réunion publique en visioconférence le 23 mars prochain à 18h30

Une visioconférence publique organisée par la Communauté de communes Thelloise est l’occasion pour nous informer et faire connaitre notre opposition au projet de zone logistique de Chambly/Belle-Eglise destructeur de notre environnement.

Un projet de zone logistique qui détruirait le caractère rural du Sud de l’Oise avec plus de 100 000 m2 de bâtiments en tôles de 14 m de hauteur et des centaines de camions quotidiens risque de détruire notre cadre de vie.

Une négociation pour l’évaluation environnementale ?

Saisie par le Club de Foot qui se voit privé de stade,notre association a accepté de négocier avec la Municipalité sans attendre un futur jugement sur le fond.

Le principe de la négociation est : REPRISE DES TRAVAUX contre ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE.

Une première réunion a eu lieu ce 17 février en Sous-préfecture, en présence de représentants de la Mairie, du FCCO, de la Préfecture, du Département, du Député, etc.

Mais depuis, plus aucune nouvelle. Sauf que pendant ce temps, M. le Maire a activé une nouvelle procédure dite  » cas par cas « , dans notre dos, dans le seul but d’éviter l’obligation d’Évaluation Environnementale celle que justement nous posons comme condition préalable, celle qui est exigée par le Conseil d’État.

Ainsi M. le Maire préfère cette ultime manœuvre contraire à l’arrêt du Conseil d’État, à une reprise des travaux attendue par le Club de Foot.

L’affaire du Stade de Chambly continue.

Le Conseil d’État a suspendu l’autorisation environnementale ; les travaux auraient dû être arrêtés.
Le Maire les a poursuivit deux mois, en totale infraction environnementale et pénale ; il a finalement « cédé » à la deuxième injonction de Mme la Préfète.
Un Préfet qui respecte et fait respecter la réglementation, c’est un heureux changement pour notre association et pour le département.
Cependant, même si nous pouvons rester optimiste, ce n’est pas gagné.

LETTRE OUVERTE AUX ÉLUS SUR L’ARRÊT DES TRAVAUX DU STADE DES MARAIS, en vue du Conseil Municipal de Chambly du lundi 14 décembre 2020

Madame, Monsieur,

Le Conseil d’État n’a pas statué sur une simple « erreur administrative », comme dit M. Le Maire dans son
communiqué de presse.

C’est considérablement plus grave.
Le Conseil d’État à statué en raison de « l’absence d’évaluation environnementale » au dossier.

Ce n’est pas une petite erreur.

Ce qui manque est une étude approfondie de l’impact du projet, suivie d’une enquête publique, qui commande l’existence de toutes la suite du dossier.

Nos réactions au Communiqué de Presse de FCCO – Club de Foot de Chambly.

Il n’y a pas que le club de Foot de Chambly qui soit pris en otage !

Nous sommes tous pris en otage par des élus qui ne respectent ni la Loi, ni la Nature en détruisant la dernière zone naturelle humide de notre territoire sans aucune étude environnementale.

Il s’agit d’un véritable délit d’écocide comme vient de le reconnaitre le gouvernement selon les attentes de la Convention citoyenne pour le climat.

Le plus bel espace naturel et de biodiversité de la vallée de l’Esches massacré puis urbanisé ?

A la nature de reprendre ses droits et de poursuivre son œuvre ?
Il y a 24 ans seulement le choix des hommes était de créer, dans la durée et pour l’avenir, un espace naturel préfigurant une forme équilibre du territoire en transformant la carrière creusée pour la réalisation de l’A16 en un vaste plan d’eau entouré de végétation.
Un espace valorisant notre territoire et permettant à la biodiversité de s’y développer. Un récolement atteste que les objectifs sont atteints en 2001.
Restait alors à la nature de reprendre ses droits et de poursuivre son œuvre !