Il faut des actes !

Madame, Monsieur, Chers amis de l’association.

Le réchauffement climatique est là. Les catastrophes environnementales de cet été nous le disent clairement.

l’ONU nous prévient qu’il faut s’attendre à une aggravation de l’accumulation des équivalents CO² de 16% dans l’atmosphère d’ici 2030 ; autrement dit les plans de « réduction d’émission » des 196 pays de la prochaine COP 26, sont inefficients.

Les catastrophes environnementales se renouvelleront donc en pire les étés prochains.

Nous ne pouvons pas nous satisfaire de grandes promesses ou déclarations nationales. Il faut des Actes.

L’action locale est déterminante.

Nos collectivités territoriales devraient consacrer 90% de leur budget d’investissement à la protection du climat et à l’adaptation au réchauffement climatique qui arrive.

Il ne faudrait financer, plus aucune route, ni aucun rond-point ou parking et mettre en œuvre une politique de déplacement favorisant les transports en commun et le vélo.

Il ne faudrait plus investir dans aucun équipement collectif, mais isoler massivement ceux existants.

Il faudrait planter des arbres de haute tige en ville en vue de supporter les pointes de canicule à 50° qui s’annoncent beaucoup plus rapidement que prévues, installer des bassins de fraicheur, retirer l’asphalte qui retient la chaleur, etc.

Nous le savons, ce sera infernal même chez nous, comme cela l’a été récemment pour Vancouver au Canada qui normalement bénéficie d’un climat tempéré frais où la climatisation est ignorée.

Malheureusement, nos politiques ne bougent pas : tout reste centré sur la voiture et le mode de développement qui va avec : supermarchés, zones industrielles, autoroutes et grands équipements culturels et sportifs.

Dans la Vallée de l’Esches, deux projets impactent gravement l’environnement : celui de la ZAE Logistique de 41 ha, sans aucune compensation environnementale et ignorant le moratoire du gouvernement sur la consommation de terre agricole, celui de la construction du Parc des Sports sans les autorisations légales d’urbanisme ou environnementales sur 10 ha de zone humide.

Mais ces deux graves dossiers ne sauraient nous faire oublier que toutes les communes sont concernées par l’urgence climatique. Toutes doivent délibérer, sans délai, pour inverser leurs politiques et mobiliser 90% de leurs investissements dans des travaux de réduction des émissions de CO² et d’adaptation au réchauffement climatique.

Salutations citoyennes.

Le Président de l’Association pour l’Aménagement de la Vallée de l’Esches.

Alain Perrein.