AAVE

L’affaire du Stade de Chambly continue.

Le Conseil d’État a suspendu l’autorisation environnementale ; les travaux auraient dû être arrêtés.
Le Maire les a poursuivit deux mois, en totale infraction environnementale et pénale ; il a finalement « cédé » à la deuxième injonction de Mme la Préfète.
Un Préfet qui respecte et fait respecter la réglementation, c’est un heureux changement pour notre association et pour le département.
Cependant, même si nous pouvons rester optimiste, ce n’est pas gagné.

LETTRE OUVERTE AUX ÉLUS SUR L’ARRÊT DES TRAVAUX DU STADE DES MARAIS, en vue du Conseil Municipal de Chambly du lundi 14 décembre 2020

Madame, Monsieur,

Le Conseil d’État n’a pas statué sur une simple « erreur administrative », comme dit M. Le Maire dans son
communiqué de presse.

C’est considérablement plus grave.
Le Conseil d’État à statué en raison de « l’absence d’évaluation environnementale » au dossier.

Ce n’est pas une petite erreur.

Ce qui manque est une étude approfondie de l’impact du projet, suivie d’une enquête publique, qui commande l’existence de toutes la suite du dossier.

Nos réactions au Communiqué de Presse de FCCO – Club de Foot de Chambly.

Il n’y a pas que le club de Foot de Chambly qui soit pris en otage !

Nous sommes tous pris en otage par des élus qui ne respectent ni la Loi, ni la Nature en détruisant la dernière zone naturelle humide de notre territoire sans aucune étude environnementale.

Il s’agit d’un véritable délit d’écocide comme vient de le reconnaitre le gouvernement selon les attentes de la Convention citoyenne pour le climat.

Le plus bel espace naturel et de biodiversité de la vallée de l’Esches massacré puis urbanisé ?

A la nature de reprendre ses droits et de poursuivre son œuvre ?
Il y a 24 ans seulement le choix des hommes était de créer, dans la durée et pour l’avenir, un espace naturel préfigurant une forme équilibre du territoire en transformant la carrière creusée pour la réalisation de l’A16 en un vaste plan d’eau entouré de végétation.
Un espace valorisant notre territoire et permettant à la biodiversité de s’y développer. Un récolement atteste que les objectifs sont atteints en 2001.
Restait alors à la nature de reprendre ses droits et de poursuivre son œuvre !