Réponse à l’article de l’écho du Thelle du 28 octobre 2020
Nous alertons, maintenons la vigilance et agissons par tous les moyens légaux pour défendre l’environnement et la dernière zone humide de notre territoire.
Nous revendiquons par le Droit et la Justice la défense de l’environnement.
Notre combat, sur notre territoire, est celui de la biodiversité comme il est celui de nombreux autres humains qui s’engagent dans ce sens. Avec le réchauffement climatique et la pandémie que nous subissons, nous sommes désormais légions.
Une simple affaire de stade ?
La construction du Stade des Marais et de ses équipements en zone humide ne sont en réalité, que le résultat du mauvais choix initial d’un emplacement sur une zone sensible, un espace boisé protégé et d’une terre agricole inconstructible, le tout sans Permis de Construire ni évaluation environnementale d’impact obligatoire.
Certains élus avaient envisagé le manque de pertinence du lieu et d’autres semblent désormais en prendre conscience… Être champion de Football ne peut être qu’éphémère tout comme les hypothétiques JO 2024, mais les espaces naturels à léguer à nos enfants auront disparus...
L’arrêt du chantier du stade et les compensations environnementales sont incontournables pour espérer une réorientation politique d’avenir.
» La Ville de Chambly évoque une décision exclusivement procédurale menée par une poignée d’opposants aux motivations incertaines » ?
La position de la municipalité de Chambly, qui se présente comme victime d’une poignée d’écologistes » aux motivations incertaines » est simpliste et discriminatoire.
OUI, nous sommes désormais légions à défendre l’environnement et personne n’est au dessus des lois !
Depuis 2 années, toutes les manœuvres dilatoires ont permis à la municipalité de faire avancer des travaux qui sont aujourd’hui reconnus sans aucune légalité par le Conseil d’État.
» Une guérilla juridique couteuse pour la collectivité. » ?
L’avocat payé par la ville et avec nos impôts n’est même pas venu plaider au Conseil d’État !
C’est la municipalité qui est responsable des dépenses publiques, de leurs orientations et des éventuelles erreurs juridiques et encore des projets mal diagnostiqués aux objectifs incertains.
» La municipalité de Chambly envisage une procédure de régularisation administrative « qui permettra à l’État de corriger le vice de procédure soulevé ».
Selon la municipalité de Chambly porteuse du projet c’est l’État qui serait le responsable ?
Ce n’est pas l’État qui établit l’étude environnementale mais c’est lui qui contrôle la mesure des impacts environnementaux et la légalité des travaux envisagés.
De part l’absence d’un permis de construire et d’une dévaluation environnementale il semble désormais impossible de régulariser par un seul acte administratif.
On ne nous fera pas croire qu’une véritable enquête environnementale est encore possible puisque l’environnement concerné est détruit !
Il ne reste plus qu’à restaurer l’environnement dans son état initial ou à compenser ! Nous serons vigilants.