Pour la Ville de Chambly, la décision du Conseil d’État ne remet pas en cause le projet de la Plaine des sports

Le nouveau stade du FC Chambly prend forme. Voici la grande tribune (photo FCCO).

Le Conseil d’État a suspendu l’exécution de l’arrêté environnemental du préfet qui autorisait les travaux des équipements sportifs. La Ville de Chambly évoque une décision exclusivement procédurielle.

Depuis plusieurs années, un conflit oppose la Ville de Chambly à l’Association pour l’aménagement de la Vallée de l’Esches (AAVE). Les écologistes et leur président associatif Alain Perrein contestent la réalisation de la Plaine des sports, en invoquant « une infraction environnementale majeure dans une zone humide. » Ils ont donc accueilli avec satisfaction la décision du Conseil d’État, mardi 20 octobre, de suspendre l’exécution de l’arrêté environnemental du préfet de l’Oise (en décembre 2018) qui avait autorisé les travaux des équipements sportifs. Celui-ci pointe « l’absence d’une nouvelle évaluation environnementale » après l’extension du projet à 10,2 hectares comportant le stade de football de 4 500 places, dont la livraison est programmée en janvier 2021, une halle pour le badminton et un dojo à venir. De l’autre côté de l’Esches, le parking de 650 places est terminé depuis un an.

Pour la Ville de Chambly, cette décision du Conseil d’État « exclusivement procédurale ne remet donc en cause ni le bien-fondé ni la légitimité du projet. » Du reste, elle a engagé une procédure de régularisation administrative « qui permettra à l’État de corriger le vice de procédure soulevé ». Au passage, elle égratigne les auteurs du recours, « une poignée d’opposants aux motivations incertaines » qui se livrent à « une guérilla juridique, coûteuse financièrement pour nos collectivités, et génératrice de retards pour l’avancée du projet qui serait terminé sinon. » Mise en ligne le : 22 octobre 2020 https://les3villessoeurs.com/

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