Mis en ligne le 22/10/2020 à 20:07 par PHILIPPE GRAND
David Lazarus, maire de Chambly, au sujet du nouveau stade : «Les travaux se poursuivent normalement». Si des turbulences perturbent à nouveau le plan de vol, le nouveau stade sera livré à temps selon le maire de Chambly.
Le 7 mai 2019, le maire de Chambly David Lazarus, avec à ses côtés le capitaine Thibault Jaques, fêtait l’accession du club en Ligue 2. Il confirmait la construction d’un nouveau stade,malgré l’opposition acharnée d’une association qui dépose recours sur recours.
Des fissures ? Des inondations ? Une décision négative du Conseil d’État ? Le Covid ? Alors que les travaux sont « dans leur phase finale », souligne le maire de Chambly David Lazarus,
Le nouveau stade subit une rafale de vents contraires face auxquels les élus gardent le cap. Celui d’une livraison en début d’année prochaine avec l’espoir d’y entamer les matches retour du championnat mardi 19 janvier contre Niort.
1 – LE CONSEIL D’ÉTAT : Alain Perrein ne désarme pas. Opposant farouche de l’équipe municipale, il multiplie depuis des années les recours au nom de l’Association pour l’Aménagement de la vallée de l’Esches (AAVE), afin d’empêcher l’édification d’un nouveau stade à Chambly. « Mais il a toujours été débouté par toutes les juridictions », précise Marc Virion, adjoint au maire chargé des services techniques. Sauf que le Conseil d’état vient de suspendre l’arrêté environnemental du préfet autorisant les travaux.
Pourquoi ? « Parce que nous avons un aménagement sur 10,2 hectares, ce qui avait été validé par l’État, avant que la réglementation soit modifiée en 2018, explique le maire David Lazarus. Au bout du compte, cette nouvelle règle autorise jusqu’à 10 hectares. Cette modification réglementaire a échappé à tout le monde ».
Aucune instance officielle n’a d’ailleurs réagi. Mais l’AAVE veillait ! Et le Conseil d’État a constaté le vice de procédure. Une « faute » administrative que la Ville de Chambly entend corriger au plus vite. « Le Conseil d’État ne remet en cause ni le projet, ni sa légitimité, appuie David Lazarus. Nos équipes préparent un dossier de régularisation, comme je l’ai immédiatement fait savoir à la Préfète et à son cabinet. En attendant, les travaux se poursuivent normalement. » Dans ce contexte, seule une décision préfectorale pourrait en effet suspendre les travaux, le temps que le dossier administratif soit à nouveau parfaitement dans les clous.
2 – LES FISSURES : « Un pan de mur a légèrement bougé, on y remédie ». Marc Virion ne s’inquiète des premiers « défauts » constatés par des yeux experts. « On a renforcé le sous-sol et on a remis du béton », poursuit-il en « chef » des travaux. « Franchement, nous ne rencontrons pas de vrais problèmes, je dirais même que tout va très bien et s’il y en avait, je le signalerais en toute transparence. »
3 – DES INONDATIONS : Pas encore utilisée que la pelouse du futur stade (qui devrait porter le nom du fondateur du club, Walter Luzi) aurait été inondée par les premières grosses pluies automnales. Info ou Intox ? Marc Virion ne tranche pas. En revanche, il détaille : « Je rappelle que nous sommes sur le site dit “des marais”. Cette dénomination n’est pas venue pour rien. De l’eau est remontée sous les bungalows. Ce n’est pas une surprise. Mais nous avons fait le travail pour qu’il n’y ait plus de problèmes grâce à un système de pompes. Le terrain va supporter les intempéries. »Parallèlement l’ex-terrain d’honneur, désormais doté d’une pelouse hybride, « sera utilisable pour les entraînements de l’équipe fanion dès la semaine prochaine », assène Marc Virion. Le prestataire, Loiseleur, l’a confirmé et a tenu une réunion avec Marius Delaunay, le stadium-manager du club, et tous les éducateurs du FC Chambly, pour les sensibiliser au bon usage de cette pelouse.
4- LE COVID : Au final, Marc Virion n’a plus qu’une véritable crainte pour la fin des travaux du nouveau stade de Chambly : les méfaits du Covid « sachant que nous sommes dans la période où il y a le plus d’intervenants sur le chantier, Jusqu’à 40 personnes et neuf entreprises en même temps, dit-il. Nous avons établi un protocole sanitaire strict qui fonctionne bien. Néanmoins,si les mesures se durcissent encore, ça peut ralentir les choses ».