Le Communiqué de Presse du 15 Mars émis par la préfète présente des erreurs, inexactitudes et de fausses informations…

Madame, Monsieur, Chers amis de l’association,

1°  L’engagement de M. le Maire de Chambly dans une évaluation environnementale ou une étude d’impact se fait toujours attendre. Depuis la réunion du 17 février 2021 en sous-préfecture, nous n’avons obtenu aucune information sérieuse dans ce sens..

2° Toutes sortes d’annonces circulent dans la Presse, sur France 3 et les réseaux sociaux, sur la « Reprise des Travaux » qui serait soit imminente ou soit déjà commencée. Le Communiqué de Presse de Mme la Préfète du 15 mars, n’est pas pour rien dans ce désordre.

Ce Communiqué de Presse de Mme la Préfète contient plusieurs graves inexactitudes, erreurs, voire fausses informations.

Il tend à faire croire faussement :

– que le Conseil d’État aurait émis des recommandations et que M. le Maire les suivrait,

– qu’il serait possible de régulariser une autorisation environnementale par une étude d’impact,

– qu’il serait possible à l’autorité préfectorale de décider de la reprise des travaux sur le simple engagement du Maire à réaliser une étude d’impact,

– implicitement, qu’il serait ainsi possible de court-circuiter la consultation du public et de déroger à une décision du Conseil d’État.

Aussi, par un recours gracieux , nous demandons à Madame la Préfète d’annuler ou de modifier son Communiqué de Presse initial.

  Rappelons à Mme la Préfète et à M. le Maire que les travaux sont toujours illégaux et que de graves infractions environnementales subsistent toujours :  Une reprise des travaux s’exposerait immédiatement à la censure des tribunaux.

  Mairie et Préfecture doivent assumer toutes leurs responsabilités dans cette catastrophe environnementale et aujourd’hui dans les réparations et compensations qui s’imposent.

Nous attendons impatiemment leurs propositions.

Chantier du stade – Chambly le 25 Mars 2021 © AAVE
Banderole d’information enlevée illico-presto par la police municipale (?) dés le lendemain matin ! Une vérité qui gêne !