LETTRE OUVERTE au Conseil Municipal de Chambly.
Mesdames Messieurs les Membres du Conseil Municipal de Chambly.
Des canicules avec des pointes de température de 50° en Ile de France en 2050. »
Cette prévision du GIEC est facile à comprendre et à mémoriser.
Aucun investissement municipal n’est désormais justifiable, s’il ne répond à cette urgence climatique.
Il faut planter des arbres pour faire de l’ombre, aménager des bassins pour profiter de leur fraîcheur, enlever l’asphalte des trottoirs et préférer un concassé blanc et poreux, isoler les bâtiments, etc.
Tout l’aménagement urbain doit être repensé dans la perspective de nous préparer aux graves conséquences du réchauffement climatique.
. Prévenir le réchauffement climatique et nous prémunir contre ses conséquences est notre but.
Nous ne laisserons réaliser aucun projet d’aménagement qui accentuerait le réchauffement climatique et la chute de biodiversité.
Nous exigerons l’application de toute la réglementation qui dispose de compensations environnementales systématiques équivalentes aux pertes, au cas où des réalisations indues ne peuvent être détruites.
S’agissant du stade de foot et du parking construits sans permis de construire puis sans évaluation environnementale, nous voulons :
1° la réalisation d’une évaluation environnementale sincère, honnête et transparente,
2° la mise en place d’un comité de pilotage avec une moitié de représentants des élus et une autre de représentants de la population.
3° le suivi des travaux du bureau d’étude environnementale par le comité de pilotage à chaque étape de l’étude,
4° la définition du calcul des compensations d’après celui de chacune des fonctions naturelles perdues.
Ces dispositions simples et démocratiques nous rapprocheraient d’une solution raisonnable pour le parc des sports.
Le conseil municipal dispose de pouvoir pour réparer et réorienter ses choix antérieurs.
Il dispose de pouvoir pour anticiper et prévenir les impacts du réchauffement climatique sur l’environnement naturel et bâti. .
Salutations citoyennes. l’AAVE